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Lettre n°118, Mars 2011

2011, année Jehan Alain

Après avoir évoqué dans la Lettre du mois dernier, le facteur d’orgues Aristide Cavaillé-Coll, nous allons parler d’un autre anniversaire en cette année 2011, celle du compositeur Jehan Alain.

Né à Saint Germain en Laye le 3 février 1911, Jehan Ariste Alain a bénéficié d’une double hérédité musicale. Son père, Albert Alain, était organiste et compositeur. Sa grand-mère maternelle, Alice Alberty, pianiste de talent, avait travaillé avec une ancienne élève de Frédéric Chopin. Son père lui enseignera les rudiments du solfège, du piano, de l’orgue et les premières notions de l’harmonie. En 1929, Jehan entra au Conservatoire de Paris où il resta dix années. Dix longues années entrecoupées d’ennuis de santé (pneumonie), du service militaire et son de son mariage en 1935.

Jehan Alain remporta les 1er prix d’harmonie chez André Bloch (1933), de fugue chez Georges Caussade (1933) et d’orgue dans la classe de Marcel Dupré (1939).

Entre 1929 et 1939, il composa 120 pièces, sans compter 11 pièces inachevées et 8 transcriptions.

En septembre 1939, il fut mobilisé dans l’Aisne. Puis en mai 1940, comme agent motocycliste de liaison il participa aux affrontements en Belgique puis il partit pour l’Angleterre. Revenu le 7 juin, il meurt héroïquement près de Saumur à Petit- Puy le 20 juin 1940.

Il était le frère de notre organiste internationalement connue, Marie-Claire Alain.

Ses pièces les plus connues sont Le Jardin suspendu (1934), Variations sur un thème de Clément Jannequin (1936), Litanies (1937) et les Trois Danses (1937-1939).

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Lettre n°118, Mars 2011 (PDF - 269.1 ko)